A toutes les femmes qu'on aime,
Pendant quelques instants secrets.
A celles qu'on connaît à peine,
Qu'un destin différent entraîne,
Et qu'on ne retrouve jamais.
A celle qu'on voit apparaître,
Une seconde à sa fenêtre,
Et qui, preste, s'évanouit.
Mais dont la svelte silhouette,
Est si gracieuse et fluette,
Qu'on en demeure épanoui.
A la compagne de voyage,
Dont les yeux, charmant paysage,
Font paraître court le chemin.
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre,
Et qu'on laisse pourtant descendre,
Sans avoir effleuré sa main.

Las transeúntes (poema de Antoine Pol)
Quiero dedicar este poema,
A todas la mujeres que amamos,
Durante algunos instantes secretos.
A aquellas que apenas conocemos,
Que un destino diferente se lleva,
Y que no volveremos a encontrar.
A la que vemos aparecer,
Un segundo en su ventana,
Para, rápidamente, desvanecerse.
Pero su esbelta silueta,
Es tan graciosa y ligera,
Que permanece en nosotros.
A la compañera de viaje,
Que sus ojos, precioso paisaje,
Hacen que el camino parezca más corto.
Parece que solo nosotros lo sabemos,
Y aún así dejamos que baje,
Sin haber rozado su mano.